MES CITÉS OBSCURES

J’ai repris le fil de mon parcours en allant vers l’amont, ramassant au passage quelques jalons épars posés là. Les dates et les lieux n’ont que peu d’importance; c’est à une improbable géographie que se réfèrent ces Cités obscures dont je suis le gardien. 

On y parle de soi et des autres, du monde parfois, et de tant d’autres choses encore, comme on le ferait d’un carnet de route où, plus que la vérité d’un moment, ne compte que la trace qu’il en est gardée.